« Gouvernement de la République du Burundi a une volonté politique matérialisée par l’alignement aux principes de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des femmes ».
Cela a été dit par Madame Laetitia TWAGIRIMANA, directrice du Département de la lutte contre les violences basées sur le genre au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre lors de l’ouverture de la réunion de coordination des intervenants en matière de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre tenu à Bujumbura en date du 16 et 17 mars 2022.
Madame Laetitia a indiqué que ces principes sont repris par la constitution du Burundi promulgué le 7 juin 2018.
Elle a informé aux participants qu’il existe des instruments internationaux, régionaux, qui clarifient les obligations des Etats non seulement pour prévenir mais aussi pour éliminer et condamner avec énergie toute violation contre les femmes, les filles ainsi que les hommes et garçons bien que ces derniers ne soient pas nombreux à subir les violences. « Cela montre que nous devons travailler en synergie pour lutter contre ce fléau » a-t-elle ajouté.
Au cours de cette réunion Felix NGENDABANYIKWA, Secrétaire Permanent au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la personne Humaine et du Genre a fait savoir aux intervenants en matière de lutte contre les violences basées sur le genre le Synthèse des recommandations formulées lors de la Mini-Table Ronde tenue le 10 décembre 2021 qui sont les suivantes :
- Créer des Comités Conjoints Sectoriels (Ministères- PTFs) de suivi mensuel par axe du Plan National de Développement- Burundi 2018-2027 ;
- Créer un Comité de Pilotage de suivi conjoint trimestriel (Gouvernemental-PTFs) de haut niveau, piloté par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre
- Institutionnaliser le forum Gouvernement-Partenaires ;
- Elaborer un plan d’actions conjoint pour un bon suivi et une meilleure appropriation ;
- Intégrer le PAA des PTFs/ONGs dans le plan d’actions du Gouvernement ;
- Réorienter les appuis existants sur base des plans stratégiques sectoriels ;
- Plafonner les frais administratifs de fonctionnement et gestion des projets ;
- Privilégier les ONGs locales pour l’exécution des projets en cas de besoin d’Agence d’exécution non Gouvernementale ;
- Mener des enquêtes/statistiques Gouvernements-PTFs à travers l’ISTEEBU ;
- Mettre en place une plateforme digitale de collecte, centralisation et traitement des informations relatives aux projets d’aide et d’appui des différents Partenaires au Développement ;
- Renforcer les cadres et mécanismes de concertation et d’échanges d’information ;
- Assurer un équilibre géographique dans les interventions des différents Partenaires au Développement ;
- S’assurer que l’ensemble des axes stratégiques du PND font l’objet d’interventions soutenues ;
- Changer l’appellation de Partenaires Techniques et Financiers par PD (Partenaires au Développement);
- Porter sur le long terme les projets de développement ;
- Evaluer conjointement au niveau sectoriel les réalisations des PTFs;
- Sortir graduellement de l’aide publique au développement vers le partenariat gagnant- gagnant ;
- Promouvoir l’utilisation du digital dans les échanges entre les parties prenantes ;
- Réduire les réunions et ateliers ;
- Cartographier les besoins, les interventions et les réalisations ;
- Cartographier les réformes multisectorielles nécessaires ;
- Identifier 10-15 projets prioritaires sur lesquels les partenaires vont intervenir ;
- Réformer le cadre macroéconomique pour qu’il soit stable et permettre l’APD à être efficace ;
- Simplifier les procédures bureaucratiques des deux côtés (Gouvernement et Partenaires au Développement);
- Associer le secteur privé et la société civile dans l’élaboration des stratégies, la mise en œuvre et l’évaluation des
Signalons que c’est la toute première fois que le Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre organise une réunion de planification des activités avec ses partenaires technique et financiers.