Par Elie HARINDAVYI
Cela a été déclaré par Martin NIVYABANDI, Ministre Burundais des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre, lors de la célébration du 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de ce lundi, le 10 décembre 2018 à Gatumba en province de Bujumbura.
Selon Nadine GACUTI, le Gouverneur de Bujumbura, la paix et la sécurité règne dans toute la province de Bujumbura.
Elle a signalé que les cas de violations des droits de l’homme se manifestent dans des ménages ou les hommes et les femmes ont connus des unions libres, qui ne sont pas enregistrés au niveau de l’Etat civil.
Elle a ensuite signalé que la commune de Mutimbuzi en province de Bujumbura reste derrière en matière de sensibilisation de la population sur la lutte contre les violences basées sur le genre.
En outre, le Coordonnateur Résident du Système des Nation Unies au Burundi, Dr. Garry Conille, a dit que le Système des Nation Unies va continuer à appuyer le Burundi surtout dans la mise en œuvre des politique et programmes servant à la stabilité du pays et le bienêtre de la population burundaise.
Dans son discours de circonstance, le Ministre des Droits de la Personne Humaine, Affaires Sociales et du Genre, Martin NIVYABANDI, a précisé que le choit de la province de Bujumbura a été dû aux nombreuses violations des droits de l’homme que cette province a connu lors de la crise qui a secoué le Burundi.
Il a ajouté que quand le Président de la République a prononcé un mot de redressement dans trois mois, la situation s’est rétablie avant même la fin de cette période jusqu’à nos jours.
Il a indiqué que le Burundi a marqué des avancées significatives dans le domaine de protection des droits de l’homme où plus de 500 personnes dont leurs droits avaient été bafoués cette année, ont été libérés dans des différents cachots du pays.
Le Ministre NIVYABANDI a rappelé que la Déclaration des Droits de l’Homme a été signé alors que le Burundi était dirigé par les colonisateurs européens.
Il a dit qu’après l’indépendance, le Prince Louis RWAGASORE, qui avait lutté pour cette indépendance a été assassiné, et beaucoup d’autres violations des droits de l’homme ont suivi en 1965, 1969,1972, 1988, 1993 etc.
Pour que le pays ne se retrouve jamais dans cette situation, le Ministre a cité quelques commissions déjà mises en place entre autres la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), la Commission Nationale Indépendante des Droits de la Homme (CNIDH), l’Observatoire de l’Action Gouvernementale, etc. qui aide le Gouvernement dans son programme de protection des droits de l’homme, ajouta le ministre.
Il n’a pas manqué de préciser que le Burundi se joint aux autres pays du Monde pour donner périodiquement des rapports sur la situation des droits de l’homme.
Signalons que cette journée avait vu la participation de certains des Ambassadeurs, accrédités à Bujumbura, Les représentants des Agences des Nations Unies aux Burundi, les associations locales œuvrant dans le domaine de la protection des Droits Humains, la Société Civil Burundaise, les hauts cadres du Ministère ayant les droits humains dans ses attributions ainsi qu’une multitude de la population de Gatumba.