C’est ce qui a été dit par Madame Tantince NCUTINAMAGARA, Assistant du Ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la personne Humaine et du Genre ce lundi le 13 mars 2023 à Bujumbura lors de l’ouverture de l’atelier d’appui à la rédaction du rapport périodique sur la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD).
Elle a indiqué que nul n’ignore que des violences d’envergure nationale et internationale qui ont eu lieu à travers le monde notamment lors des deux guerres mondiales ont entraîné des conséquences désastreuses sur les plans économique, politique et social.
Ainsi, selon Tantine NCUTINAMAGARA, les Etats du monde ont décidé de reconstruire une communauté où la promotion et la protection universelles des droits fondamentaux des personnes sont la plus haute aspiration de l’homme pour favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions.
En adoptant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) le 20 Décembre 1948, elle a dit que l’Assemblée Générale des Nations Unies a donné la preuve de l’engagement de la communauté internationale à protéger la dignité humaine.
Ainsi, elle a ajouté qu’en application de cet engagement, des instruments internationaux des droits de l’homme contraignants ont été adoptés pour constituer une garantie plus efficace de sauvegarde des droits de l’homme et que c’est dans ce contexte que la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale a été adoptée le jour du 21 décembre 1965 et entrée en vigueur le 4 janvier 1969.
Madame Tantine NCUTINAMAGARA a signalé que ladite convention a pour mécanisme de contrôle ou de suivi pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) qui est un groupe d’experts indépendants chargés de surveiller l’application de la Convention par les États parties et que tous les États parties sont tenus de soumettre régulièrement des rapports audit Comité sur la manière dont ces droits sont appliqués.
Elle a rappelé que les États doivent soumettre leur rapport initialement un an après leur adhésion à la Convention, puis tous les deux ans et que le Comité examine chaque rapport et adresse ses conclusions et recommandations à l’État partie sous forme « d’observations finales ».
Ella a ainsi précisé que c’est dans cette optique que l’Etat du Burundi a mis en place un Comité Permanent de rédaction des rapports et de suivi des recommandations des mécanismes internationaux, qui contribue ainsi à la mise en œuvre des instruments internationaux auxquels le Burundi fait partie.
Elle a dit que le présent atelier, de deux jours, consiste à appuyer le Burundi dans le processus d’élaboration du rapport périodique à l’intention du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale.
En marge de l’atelier, Madame Tantince NCUTINAMAGARA a souhaité aux participants de bons d’échanger sur l’état de coopération du Burundi avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme, du point de vue de la ratification des traités, de la soumission des rapports, de la production des documents de compilation des recommandations et du plan de mise en œuvre de ces recommandations.
Elle a terminé tout en remerciant le PNUD pour l’appui technique et financier qu’il offre à ce Ministère pour la promotion des Droits Humains ainsi que son engagement qui s’observe à travers des réformes importantes dans les secteurs variés de la vie du pays afin d’être en adéquation avec les instruments internationaux de protection des droits de l’homme.