« En réalité s’il faut appuyer une personne à besoin spécifique, on devrait faire une auto évaluation pour savoir si la personne appuyée a changé son mode de vie et qu’il ne reste pas dans une vulnérabilité infinie alors qu’il y avait eu des appuis orientés vers lui. »
Tels sont les propos de Monsieur Pontien HATUNGIMANA, Directeur Général de la Réintégration Socioéconomiques des Sinistrées a indiqué ce vendredi le 10 décembre 2021 à Gitega lors de la clôture de la retraite de 3 jours avec formulation de certaines recommandations sur l’évaluation du Rapport d’évaluation de la Stratégie Socioéconomique des sinistrés. « Avec ce travail abattu par le consultant, je prononcer valider le document du rapport d’évaluation de la stratégie nationale de réintégration socio-économique des personnes sinistrées, Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations formulés comme :
- Identifier les partenaires nationaux (personnes physiques ou morales) et les autres PTFs pour la mise en œuvre de la stratégie ;
- Renforcer la capacité de la coordination;
- Harmoniser le canevas des rapports et assurer leur transmission aux ministères sectoriels;
- Elaborer un plan opérationnel de la mise en œuvre de la stratégie;
- Faire le Suivi-évaluation interne du plan stratégique au moins après une année ;
- Faire l’évaluation à mi-parcours de la stratégie ;
- Tenir compte de l’aspect jeunesse dans le cadre de la réintégration
- Et autres
- L’aspect des personnes expulsées».
Pontien HATUNGIMANA a ajouté que le ministère de la solidarité nationale va s’assurer de mener de multiples actions dans le cadre de corriger les défis en se basant ou en exploitant sur les forces et les opportunités en présences et surtout que tous les acteurs impliqués possèdent des capacités nécessaires même s’il y a toujours à renforcer la question de coordination des acteurs de mise en œuvre, le Mécanisme de rapportage qui n’est pas clair, une stratégie dont les actions planifiées ne présentent pas des indicateurs ce qui rend difficile l’évaluation de du document, insuffisance des fonds alloués à la réintégration, faible capacités de mobilisation des fonds, absence de mécanisme de suivi et évaluation, manque des projets planifiés pour mettre en œuvre la stratégie …et d’autres.
Durant la mise en œuvre de la stratégie, il a invité toutes les parties prenantes de travailler en synergie et en complémentarité pour se rassurer à un développement inclusif.