Le Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre a déjà entamé le processus des signatures des contrats de performances institutionnelles et individuelles dans le but d’améliorer ses performances dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique de Gestion des Performances dans le Secteur Public.
Cela a été déclaré ce Jeudi, 27 septembre 2018 à Bujumbura par Monsieur Felix NGENDABANYIKWA, Secrétaire Permanent au Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre lors de l’ouverture de la formation des Coordonnateurs des Centres de Développement Familial et Communautaire (CDFC) sur la Politique de Gestion des Performances dans le Secteur Public et ses outils de mise en œuvre.
Dans son discours, il a rappelé que le score atteint publié lors de la réunion d’évaluation trimestrielle des activités réalisées par les différents services du Ministère tenue le même jour n’est que le résultat de la mise en œuvre de cette politique au sein du Ministère à travers les contrats de performances institutionnelles et individuelles signées.
C’est dans cette optique qu’une formation a été organisée à l’intention des Coordonnateurs des CDFCs, structures déconcentrées du Ministère pour rendre ces services plus performants en même temps que les autres services du Ministère.
Monsieur Felix NGENDABANYIKWA a d’abord explicité le cadre dans lequel la formation a été organisée.
Il a dit que dans le cadre de la réforme de l’administration publique, le Gouvernement du Burundi à travers le Programme National de Réforme de l’Administration Publique « PNRA », a entrepris une démarche de développer une administration publique qualifiée, performante, responsable et orientée vers l’intérêt général et le service au citoyen.
A cet effet, le conseil des Ministres du 25 Avril 2012 a adopté le « Programme National de Réforme de l’Administration Publique « PNRA », qui est bâti sur 4 axes fondamentaux à savoir :
Axe 1 : Restaurer les capacités de direction et de conception du Gouvernement burundais ;
Axe 2 : Restaurer les principes de Gestion des agents publics autour des valeurs d’équité, de transparence et de performance ;
Axe 3 : Mettre la performance de l’administration publique au service des citoyens ;
Axe 4 : Créer des conditions de développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service des citoyens.
Il a insisté sur le troisième axe qui a fait objet de cette formation et qui consiste à mettre les performances de l’administration publique aux services des citoyens et permet de restaurer la bonne pratique comme son excellence le président de la République ne cesse de le répéter :
« Promouvoir une nouvelle mentalité et un nouveau comportement dans l’Administration Publique, axés sur l’évaluation continue des performances par rapport aux objectifs fixés et sur la gestion des résultats afin de consolider la culture de redévabilité ».
En effet, depuis avril 2017, le Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre a initié cette nouvelle approche en commençant par la formation des hauts cadres des différents Services ou Institutions, suivi de la phase d’accompagnement au niveau de chaque structure ou institution, » Dit-il.
Monsieur Felix NGENDABANYIKWA, a précisé qu’en date du 26 juin 2017 fut donc la première phase de signature des contrats des performances institutionnelles pour chaque structure ou institution du Ministère pour la période allant de juillet à décembre 2017.
Depuis janvier 2018, des contrats de performances individuelles entre les employés et leurs responsables ont été signés et l’ensemble du personnel du Ministère a déjà signé ces contrats de performances individuelles excepté les employés des CDFCs. Il a dit que ce processus se poursuit pour l’exercice 2018-2019.
Il a en outre montré que la performance institutionnelle de ce Ministère n’est enregistrée que lorsque les cadres et agents de toutes les structures/services, y compris les structures déconcentrées, font de bonnes prestations, de façon rapide, au bon moment, au moindre coût afin de produire de bons résultats répondant aux objectifs stratégiques fixés et aux besoins/attentes des bénéficiaires des prestations de ce Ministère.
Ici, il a mis en exergue les facteurs de la qualité du service rendu au public, la quantité, les coûts et le temps.
Ainsi, la formation de deux demi-journées sur la politique de gestion des performances et ses outils de mise en œuvre à l’endroit des Coordonnateurs des CDFCs va permettre d’évaluer en permanence les performances institutionnelles et individuelles de leurs prestations.
Il les a exhortés de suivre cette formation avec un intérêt particulier car ils sont les premiers à assurer la mise en œuvre de cette politique par le personnel employé sous leurs responsabilités dont les Secrétaires Comptables, les Assistants Sociaux de chaque commune, etc.
Le Secrétaire Permanent au Ministère en charge des droits humains a terminé son propos tout en remerciant l’équipe des facilitateurs qui font partie du Comité Sectoriel pour le suivi des performances de ce Ministère, pour avoir joué un grand rôle dans le processus de gestion des performances en accompagnant le Ministère dans des formations sur la Politique de Gestion des Performances et l’élaboration des contrats de performances institutionnelles et individuelles.
Signalons que son implication dans la mise en œuvre de cette politique au sein du Ministère a contribué à l’amélioration de la qualité des services rendus au public et à l’amélioration des résultats, particulièrement pour l’année 2017 où le Ministère a été primé par son Excellence Monsieur le Président de la République du Burundi pour être classé le premier dans la réalisation des activités avec une note de 100%.