21 novembre 2024

Soutien à l’Handicap

Le CNAR

Le Centre National d’Appareillage et de Rééducation ‘’CNAR’’ de Gitega a son siège à Gitega. Il a été créé en 1986 par le décret No 100/110 du 09 décembre 1986 portant création, organisation et fonctionnement du Centre National d’Appareillage et de Rééducation de Gitega. Ce dernier a été abrogé et remplacé par le décret No 100/008 du 25 janvier 2000 portant réorganisation du Centre National d’Appareillage et de Rééducation de Gitega.

Avant 1986, un centre similaire pour personnes handicapées existait et fonctionnait sur le même site, dirigé par les Sœurs Bene-Tereza, sous l’autorité de l’Archidiocèse de Gitega.

Le CNAR comporte 3 services, à savoir :

  • Le service administratif et financier ;
  • Le service de formation du personnel et de traitement des handicaps moteurs ; et
  • Le service social[1].

Chaque service est subdivisé en sous-services comme l’indique l’organigramme ci-dessous.

Le personnel du CNAR compte 78 unités dont 6 sont affectés à la Direction, 16 au service administratif et financier, 21 au service de formation du personnel et de traitement des handicaps moteurs, 25 au service social. Deux nouveaux services non mentionnés dans le décret de réorganisation du CNAR ont été créés et sont fonctionnels : le service radio : 2 unités et le service ‘’tricycles’’ : 8 unités.

Les missions du CNAR, telles que définies à l’article 3 du décret du 25 janvier 2000,  sont les suivantes :

  1. Assurer la réadaptation fonctionnelle des personnes handicapées physiques en leur offrant des services de consultation, de chirurgie orthopédique, de rééducation et d’appareillage ;
  2. Fournir à la population en général des soins spécialisés en kiné-physiothérapie ;

iii.        Apporter aux autres centres des personnes handicapées du pays son appui technique notamment dans le domaine de la formation et du perfectionnement de leurs agents ;

  1. Mener des recherches dans le domaine de la rééducation et de l’appareillage afin d’améliorer sans cesse ses prestations.

Dans la pratique, le CNAR réalise constamment les deux premières missions ; pour les deux autres, il apparaît qu’il n’est pas suffisamment nanti autant en personnel qu’en équipements modernes pour le faire. D’où une nécessité de le doter de ce dont il a besoin pour s’acquitter complètement de ses obligations légales.