Le Burundi s’est joint, ce vendredi 8 mars 2024, aux autre pays du monde entier pour célébrer la Journée Internationale de la Femme, édition 2024, sous le thème national « Cheminons ensemble avec la femme dans le développement en augmentant la production ».
Cette journée a été célébrée au stade Ingoma de Gitega, Capitale Politique du Burundi, sous le Haut Patronage de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Evariste Ndayishimiye, accompagné de la Première du Burundi S.E Angéline Ndayishimiye.
Les cérémonies marquant la Journée Internationale de la Femme ont débuté par un long défilé des femmes représentantes des institutions publiques et privées ainsi que des organisations nationales et internationales, avec à la tête le Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits e la Personne Humaine et du Genre.
Dans son discours, le Président de la République a félicité les femmes burundaises pour leur contribution inestimable au développement du pays. Il a mentionné que les femmes jouent un grand rôle dans la vie de tous les jours pour le bien être des familles et il les a interpelés à continuer à jouer pleinement leur rôle dans le développement du pays.
Il a appelé toute la population burundaise au respect des droits de la personne humaine en général et de celle de la femme en particulier en précisant l’importance de l’égalité de genre et l’équité.
Le Président de la République Evariste Ndayishimiye a exhorté la population à travailler pour augmenter la production.
Il a fait savoir que pour atteindre la vision du Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, il faut fournir plus d’efforts en travaillant en synergie sans laisser personne de côté.
Il a également insisté sur la propreté dans tout le pays en disant que ceux qui ne veulent pas le faire dans leurs entourages qu’ils seront punis.
Selon Madame Bucumi Émérence, Présidente du Forum National des Femmes (FNF) qui a parlé au nom des femmes, la journée internationale de la femme est une occasion d’évaluation des réalisations en matière de la promotion des droits de la femme et de relever les défis afin de parvenir à l’égalité pour tous sans distinction basée sur le sexe ou toute autre forme de discrimination. Elle salut les réalisations menées par le Gouvernement du Burundi en vue de promouvoir les droits des femmes.
Elle a demandé à ce que la mesure suspendant les activités d’épargne et de crédit dans les groupements utilisant l’approche nawe nuze soit levée car ces activités avaient une grande importance pour les femmes rurales qui vivent dans des conditions de pauvreté.
En se basant sur le thème, la présidente du FNF a invité tous ceux qui le peuvent y compris les institutions publiques, les décideurs, les opérateurs économiques, les partenaires au Développement, les banques, les IMF et autres acteurs du développement à s’impliquer davantage pour soutenir la femme dans ses efforts d’augmenter la production dans différents secteurs dans l’objectif de ne laisser aucune femme derrière dans le combat vers l’atteinte d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.
Quant à Mathieu Ciowela qui a parlé au nom du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, « Garantir les droits des femmes et des filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes et prospères et de préserver une planète saine pour les générations de demain ». Il a invité à prendre des mesures urgentes pour investir dans les femmes.
Au cours de la célébration de cette journée dédiée à la femme, il a été une occasion de remercier les femmes qui se sont démarquées par leurs réalisations dans la promotion des droits des femmes en leur octroyant des certificats de mérité avec une enveloppe.