Par Elie HARINDAVYI
Cela a été dit par Madame Donavine NIYONSABA, Directrice de l’Egalite du Genre au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre ce vendredi 28 mai 2021 à Gitega, lors de l’ouverture de l’Atelier de validation du Rapport d’Evaluation sur les Normes Sociales en lien avec les violences basées sur le genre dans les provinces de Bujumbura, Kayanza, Kirundo, Gitega et Rumonge.
Elle a montré des pas franchis par le Gouvernement de la République du Burundi dans le domaine de lutte contre les Violences Basées sur le Genre notamment :
- L’élaboration, en 2009, d’une stratégie nationale de lutte contre les Violences Basées sur le Genre pour servir d’outil d’orientation des interventions dans ce domaine ;
- L’organisation d’une réunion de tous les Gouverneurs de provinces à l’issue de laquelle il a été convenu que le rôle de l’administration est incontournable dans la lutte contre ce fléau et des engagements ont été formulés dans ce sens ;
- La mise en place des réseaux communautaires de lutte contre les VBG ;
- L’ouverture de cinq centres publics de prise en charge globale des victimes des VSBG ;
- Le renforcement des capacités de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau en vue d’offrir des services de qualité aux bénéficiaires de leurs prestations ;
- La création des chambres et des sections spécialisées au niveau des Cours d’Appel, des Tribunaux de Grande Instance et des Parquets près ces juridictions pour le traitement rapide des dossiers des VSBG ;
- L’adoption, le 22 septembre 2016, d’une loi spéciale portant Prévention, Protection des victimes et répression des Violences Basées sur le Genre ;
Madame Donavine NIYONSABA a dit que l’étude dont les résultats a été présentés aux participants, a été organisée pour mieux comprendre les facteurs qui contribuent aux Violences Basées sur le Genre.
Elle a ainsi signalé que l’évaluation va montrer clairement la complexité et la variété des facteurs qui sous-tendent les inégalités entre hommes et femmes, les barrières à l’accès aux services de prise en charge.
Enfin, elle a montré que l’objectif global de cette étude est de contribuer à la collecter des informations et opinions sur les normes sociales dictant les attitudes des populations et communautés vis-à-vis des sujets concernant l’accès des survivantes aux services de prise en charge, l’égalité de sexes, l’accès aux ressources, le processus de prise de décisions ainsi que la dynamique de pouvoir.
Signalons qu’avant la validation proprement dit les participants ont travaillé en groupes, pour une analyse profonde du contenu de l’étude.